Gliese 380
Groombridge 1618
Ascension droite | 10h 11m 22,13995s[1] |
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Déclinaison | +49° 27′ 15,2510″[1] |
Constellation | Grande Ourse |
Magnitude apparente | 6,61 |
Localisation dans la constellation : Grande Ourse | |
Type spectral | K6VeFe-1[2] |
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Indice U-B | +1,28 |
Indice B-V | +1,38 |
Variabilité | Étoile éruptive |
Vitesse radiale | −25,916 ± 0,002 km/s[3] |
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Mouvement propre |
μα = −1 363,287 mas/a[1] μδ = −505,770 mas/a[1] |
Parallaxe | 205,314 8 ± 0,022 4 mas[1] |
Distance | 4,870 5 ± 0,000 5 pc (∼15,9 al)[4] |
Magnitude absolue | +8,17 |
Masse | 0,64 M☉ |
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Rayon | 0,50 R☉ |
Gravité de surface (log g) | 4,5 |
Luminosité | 0,046 L☉ |
Température | 4 000 K |
Métallicité | 191 % du Soleil |
Rotation | 0,9-2,9 km/s |
Âge | 109 a |
Désignations
Gliese 380 (ou Groombridge 1618) est une étoile de la constellation de la Grande Ourse. Elle est relativement proche de la Terre, à une distance de ∼ 15,9 a.l. (∼ 4,87 pc)[5],[1]. C'est une naine orange de type spectral K6 Ve Fe-1[2].
Cette étoile a un mouvement propre relativement élevé sur le fond du ciel, ce qui en a fait une candidate précoce pour une mesure de parallaxe. En 1884, la parallaxe fut évaluée à 0,322″ ± 0,023″ (ce qui est plus élevé que la valeur moderne de 0,205″)[6].
C'est une étoile éruptive ayant un comportement similaire à UV Ceti. La chromosphère s'est révélée active et possède des taches stellaires comparables aux taches solaires. Elle possède une plus grande luminosité que la plupart des étoiles éruptives, qui sont ordinairement des naines rouges, mais est moins active. Le niveau d'activité indique peut-être qu'il s'agit d'une étoile encore jeune.
La recherche d'un excès d'émission en infrarouge avec le télescope spatial ISO s'est révélée négative, impliquant que Groombridge 1618 ne possède pas de disque de poussières (comme Véga)[7]. Si cette étoile possède une compagne, des mesures astrométriques permettent de fixer une limite supérieure comprise entre 3 et 12 fois la masse de Jupiter pour un tel objet hypothétique (pour des périodes orbitales allant de 5 à 50 ans)[8].
Voir également
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR. .
- (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
- (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
- (en) HD 88230 -- Eruptive Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en-US) ]0"The 100 nearest star systems", Research Consortium on Nearby Stars (consulté le 14 juillet 2018)
- (en) Robert S. Ball, « On the Annual Parallax of Groombridge 1618 », Dunsink Observatory Publications, vol. 5, no 2, , p. 187-217 (lire en ligne).
- (en) R.J. Laureijs et al., « A 25 micron search for Vega-like disks around main-sequence stars with ISO », Astronomy & Astrophysics, vol. 387, , L285-L293 (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Hershey, J. L.; Borgman, E. R., « Upper Limits on the Mass of a Dark Companion of Groombridge 1618 from the 40-year Sproul Plate Series », Bulletin of the American Astronomical Society, vol. 10, , p. 630 (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Groombridge 1618 », Sol Company (consulté le )
- (en) « ARICNS 4C00785 », Institut de calcul astronomique (consulté le )
- (en) Gliese 380 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.